Cela fait des mois que la bataille de Kherson est annoncée. Au début de l’été, Kyiv promettait déjà de lancer une contre-offensive pour libérer la ville du Sud, construite à quelques encablures de l’embouchure du Dniepr. Finalement commencé à la toute fin du mois d’août avec pour objectif de reprendre toute la rive ouest du fleuve en isolant les soldats russes du soutien logistique de l’autre berge, l’assaut ukrainien progresse pas à pas.
Dans la région de Kherson, annexée illégalement par Moscou fin septembre, les alertes aériennes sont désormais quotidiennes. L’hôpital régional doit fermer ce week-end, sur ordre de l’armée russe. Les employés ont été sommés d’emporter leurs effets personnels et de quitter la ville, comme les autres civils. La seule porte de sortie autorisée par les Russes mène vers l’est et les autres territoires occupés.
Où en est la contre-offensive ukrainienne ?
Dopée par ses récents succès – plusieurs milliers de kilomètres carrés et presque 1 500 localités libérés dans l’Est et le Sud du pays, selon les autorit