«Les bombardements sur le site et dans les environs doivent cesser tout de suite pour éviter de provoquer de nouveaux dommages aux installations», prévient dans sa première recommandation l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui s’est rendue la semaine dernière dans la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine, pour évaluer les risques d’accident. Dans son rapport, l’agence onusienne demande une «zone de sécurité et de protection» pour éviter tout accident dans la plus grande centrale d’Europe. «Durant la mission, l’équipe a été témoin de bombardements dans le voisinage de la centrale, en particulier le 3 septembre, lorsque l’équipe a dû évacuer dans les sous-sols du bâtiment administratif», reprend le rapport, expliquant que différents lieux ont été endommagés près des bâtiments abritant les réacteurs.
Depuis plusieurs semaines, Russes et Ukrainiens s’accusent mutuellement d’être à l’origine des bombardements qui inquiètent le monde entier. Ce mardi 6 septembre au matin, encore une fois, le ministère russe de la Défense a reproché à l’Ukraine de nouvelles attaq