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Interview

Guerre en Ukraine : «Les deux belligérants ont besoin d’un cessez-le-feu»

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Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
Inquiet de perdre le soutien de Donald Trump, Vladimir Poutine pourrait se montrer plus ouvert à l’idée d’une trêve avec Kyiv, analyse le géopolitologue Frédéric Encel, après l’ultimatum adressé au Kremlin par les alliés européens samedi 10 mai.
A Ukrainian serviceman of the 24th Separate Assault Battalion "Aidar" smokes during a rest moment between rotations at an undisclosed location in Dnipropetrovsk Region on May 9, 2025, amid the Russian invasion of Ukraine. (Photo by Tetiana DZHAFAROVA / AFP) (Tetiana Dzhafarova/AFP)
publié le 11 mai 2025 à 20h46

Trois ans après l’invasion russe, la diplomatie semble s’accélérer en Ukraine. Avec le blanc-seing des Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Pologne réclament un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours à partir de ce lundi 12 mai pour ensuite négocier. Vladimir Poutine a répondu par une proposition de pourparlers le jeudi 15 mai à Istanbul, acceptée par Volodymyr Zelensky dimanche en fin de journée. Soit une «inflexion» inédite de la part du Kremlin, analyse Frédéric Encel, professeur de géopolitique à Sciences-Po Paris et auteur de La guerre mondiale n’aura pas lieu (éd. Odile Jacob).

Les négociations de ce week-end marq