Ce qui se passe depuis quelques jours autour de Kharkiv rappelle les mauvais souvenirs du printemps 2022. «Plus de 30 localités ont été touchées par des tirs d’artillerie et de mortier ennemis», a indiqué lundi sur les réseaux sociaux le gouverneur de la région frontalière avec la Russie, dans nord-est du pays, Oleg Synegoubov. Près de 6 000 habitants ont déjà été évacués des localités sous le feu.
L’armée russe est parvenue à occuper environ 100 km², en quelques jours d’offensive, et «poursuit son avancée en direction du village de Lyptsi», selon le groupe d‘analystes en sources ouvertes (Osint) ukrainien DeepState. La ville de Vovchansk, à 4 kilomètres de la frontière, est pilonnée inlassablement, et une grande partie de ses habitants ont été évacués depuis le vendredi 10 mai. A la mi-journée, ce lundi, l’état-major ukrainien a reconnu que les forces russes «remportent des succès tactiques» dans les batailles pour la ville, occupée en 2022. Pourtant, comme l’a expliqué le chef de son administration