La poignée de main entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, reçu pour la cinquième fois à l’Elysée depuis le début de la guerre, était chaleureuse. A Londres, quelques heures plus tôt, la rencontre avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer, et le chef de l’Otan, Mark Rutte, fut pleine d’amabilités. Jeudi 10 octobre au soir, le président ukrainien sera à Rome, pour rencontrer la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni. Vendredi matin, il verra le pape François au Vatican, avant de prendre la route de Berlin, où il sera reçu par le chancelier Olaf Scholz. Ce marathon européen, qui a commencé mercredi en Croatie, remplace une rencontre sur laquelle Kyiv avait beaucoup misé, un sommet dans la base américaine de Ramstein prévu ce week-end mais reporté après que le président américain Joe Biden dut annuler sa venue à cause de l’ouragan Milton.
A lire aussi
Sans attendre que le temps se lève, Zelensky est allé porter personnellement aux Européens son «plan de victoire», déjà présenté à Washington en septembre, qui devrait «contraindre» Moscou de négoci