Entre combats acharnés et bombardements incessants, du nord au sud, le front ukrainien est sous haute tension en cette fin d’année. «Marinka n’existe plus», a déclaré le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valery Zaloujny, qui reconnaissait mardi que ses forces ont dû reculer aux abords de la ville dans l’Est, devenue une place forte ukrainienne dès 2014 et le début des hostilités dans le Donbass. «Le fait que nous nous soyons déplacés vers la périphérie de Marinka et que, dans certains endroits, nous ayons déjà dépassé les limites de la localité, ne doit pas susciter un tollé général», a-t-il précisé pour minorer la déroute.

Dans une conférence de presse inédite, mais en petit comité, Zaloujny est demeuré vague sur l’horizon de la guerre pour l’année à venir. «Je peux vous assurer que l’année prochaine sera différente de 2023, nous faisons tout pour cela», a-t-il déclaré. Il a appelé à ne pas «s’appesantir» sur les diverses batailles aussi violentes que symboliques, à Bakhmout, Avdiivka ou Marinka ni «de faire de la perte d’un village une tragédie». «La conduite des hostilités est soumise à ses propres