«Une priorité absolue» dans un contexte de «guerre hybride» : dans une lettre ouverte publiée en fin de semaine dernière, les opérateurs européens de télécommunications et des acteurs du secteur des câbles sous-marins, dont Orange, Vodafone, Alcatel et Telefonica, pressent l’Otan, le Royaume-Uni et l’Union européenne à renforcer leur coopération avec les industriels pour assurer la sécurité du réseau terrestre et sous-marin. «L’ensemble de l’écosystème des câbles sous-marins doit être considéré comme une infrastructure critique, estiment les entreprises signataires, poids lourds du secteur. Les répercussions des dommages causés aux câbles sous-marins pourraient affecter les infrastructures Internet et électriques mondiales, les communications internationales et les transactions financières à l’échelle de la planète.»
Alors que les Etats européens sont extrêmement dépendants de leur capacité à transmettre et recevoir des données, 99 % du trafic intercontinental des communications repose sur 1,4 million de kilomètres de câbles gros comme des tuyaux d’arrosage posés au fond des