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Libération
Décryptage

Inondations à Valence : le gouvernement régional de droite ciblé pour ses manquements dans l’anticipation des risques

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Près d’une semaine après les «inondations du siècle» qui ont touché le sud-est de l’Espagne et fait au moins 217 morts, les critiques se multiplient à l’égard de la coalition de droite et d’extrême droite au pouvoir dans la région endeuillée. «Libé» dresse une liste des griefs.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez (à droite), lors d'une réunion du comité de crise du gouvernement, en présente du président de la région de Valence, Carlos Mazón (au milieu), à La Eliana jeudi 31 octobre 2024. (Manaure Quintero/AFP)
publié le 4 novembre 2024 à 18h53

Aux côtés du couple royal et du Premier ministre espagnol, il a été accueilli par des insultes, des jets d’objets et de boue. Carlos Mazón, président du gouvernement régional de la communauté de Valence – à la tête d’une coalition de droite depuis 2023 et connu pour ses positions climatosceptiques – a été conspué par la foule lors d’une visite à Paiporta dimanche 3 novembre. Cette localité de la banlieue de Valence est l’une des villes les plus endeuillées par les inondations qui ont fait au moins 217 morts dans le sud-est de l’Espagne. Ce lourd bilan, toujours provisoire, s’établit à 213 morts dans la seule région de Valence, alors que la recherche pour les disparus se poursuit difficilement.

Après le choc des premiers jours, les