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Coronavirus

Italie : comment la vaccination obligatoire des plus de 50 ans va s’appliquer

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Amendes, remplacement des salariés non-vaccinés : pour faire respecter l’obligation vaccinale des plus de 50 ans, annoncée mercredi, le gouvernement italien va mettre en place un arsenal répressif.
Une queue pour des tests Covid, à Rome, le 30 décembre. (Andrew Medichini/AP)
par Eric Jozsef, correspondant à Rome
publié le 6 janvier 2022 à 12h17

«Restreindre au maximum le terrain aux non-vaccinés.» C’est en ces termes que le ministre italien de la Santé, Roberto Speranza, a expliqué mercredi soir la décision d’imposer l’obligation vaccinale, à partir du 1er février, aux plus de 50 ans. Dit autrement, le gouvernement Draghi a décidé d’emmerder les réfractaires. Il y a aujourd’hui un peu moins de 20 % de la population qui n’est pas du tout vaccinée contre le Covid-19. Et comme partout en Europe, l’épidémie galope à nouveau dans la péninsule. L’Italie a annoncé mercredi soir avoir enregistré 189 000 nouveaux cas positifs et 231 victimes en vingt-quatre heures. Deux patients sur trois en soins intensifs ne sont pas vaccinés.

Depuis le début de la pandémie, le pays a enregistré plus de 138 000 décès. En Conseil des ministres mercredi, Mario Draghi a, selon la presse italienne, justifié la mesure drastique en indiquant vouloir «freiner la courbe des contaminations et sauver des vies. Il s’agit de préserver les hôpitaux et de maintenir ouvertes les écoles et les activités économiques». L’intervention gouvernementale aurait ainsi pour but de mettre la pression sur les p