Le moment devrait être festif. Initialement prévues en 2022, reportées à cause de la pandémie de Covid-19, les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) retrouveront leur majesté pour leur 16e édition, qui se déroule du 1er au 6 août à Lisbonne et pourrait accueillir plus d’un million de jeunes catholiques venus du monde entier. Le pape François y est attendu dès le deuxième jour des festivités. Dans son agenda officiel, bien rempli entre messes et activités avec les jeunes, un engagement en particulier n’apparaît pas. On ne trouve en effet aucune trace de la rencontre prévue entre François et des victimes de violences sexuelles commises par des membres du clergé portugais, annoncée en amont des JMJ par la Conférence épiscopale portugaise (CEP). Le Vatican n’a dévoilé aucun détail de cette visite, qui intervient dans un contexte tendu pour l’Eglise catholique portugaise. Six mois après le rapport qui a révélé l’ampleur de la pédocriminalité en son sein, elle peine en effet à apporter une réponse satisfaisante au scandale, après de multiples faux départs.
Violences sexuelles
JMJ de Lisbonne : le spectre de la pédocriminalité dans l’Eglise catholique portugaise
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Pédocriminalité dans l'Eglisedossier
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Des jeunes participants aux Journées mondiales de la jeunesse, à Lisbonne, au Portugal, le 1er août. (Catholic Press Photo/Hans Lucas via AFP)
par Sarah Miansoni
publié le 1er août 2023 à 17h54
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