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Une base aérienne sans piste d’atterrissage et des aviateurs enfermés 500 pieds sous terre. A une quinzaine de kilomètres de Lyon, les radars de la base aérienne 942 Mont Verdun s’étendent sur les crêtes boisées des monts d’Or. C’est d’ici que l’armée de l’air et de l’espace pilote la sécurité aérienne des Jeux olympiques de Paris. Pour rejoindre le Centre national des opérations aériennes (CNOA), qui s’étend sur plusieurs niveaux à 135 mètres de profondeur, il faut franchir une discrète entrée marquée «zone de défense hautement sensible», passer de lourdes portes métalliques et s’enfoncer dans la montagne par un interminable tunnel froid et humide. A l’heure de midi, on y croise quelques officiers en combinaison de vol qui pédalent en canard sur de solides vélos et des wagonnets chargés de nourriture. Rien ne semble avoir changé depuis la construction, au début des années 70, de ce qui était alors un poste de commandement de la force de frappe nucléaire. «Pour que quelques-uns d’entre nous en prennent plein les mirettes dans le ciel et les nuages, les autres doivent assurer la technique, la logistique et l’opérationnel», sourit le colonel Sébastien (1), directeur des opérations.
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