Le 1er mai, elle a célébré les 20 ans de l’entrée de l’Estonie dans la famille européenne. Deux jours plus tard, Kaja Kallas, Première ministre estonienne, était l’invitée exceptionnelle de l’Université Libé à la Sorbonne. Européenne de cœur et de raison, la cheffe d’Etat balte a plaidé durant une heure pour une accélération de l’aide à l’Ukraine, une plus grande unité des Vingt-Sept face à la menace russe. Avant d’inviter à plusieurs reprises à tirer les leçons de l’Histoire.
L’Europe se trouve à un moment crucial de l’histoire avec la guerre en Ukraine qui s’intensifie. Macron vient de mettre en garde dans The Economist contre le «danger mortel» auquel fait face l’Europe, et l’Estonie a été à la pointe du soutien à l’Ukraine. Comment jugez-vous la situation en ce moment ?
Le président Macron a prononcé un discours fort dans ces murs de la Sorbonne la semaine dernière, avec beaucoup de points positifs. Je suis d’accord avec lui : l’Europe est mortelle, et il tient à nous de la voir survivre ou mourir. Et nous devons faire notre maximum pour que l’UE vi