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Royaume-Uni

Keir Starmer après l’attaque au couteau à Manchester : «Des juifs tués parce qu’ils étaient juifs»

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Après le meurtre de deux fidèles ce jeudi 2 octobre devant une synagogue de Manchester, le jour de Yom Kippour, le Premier ministre britannique a qualifié l’attaque d’antisémite et renforcé la sécurité autour des lieux juifs. Le terroriste s’appelait Jihad Al-Shamie, 35 ans, Britannique d’origine syrienne, il n’était pas connu des services de police.

Près de la synagogue Heaton Park Hebrew Congregation à Crumpsall, dans le nord de Manchester, après l'attaque qui a fait ce jeudi 2 octobre au moins deux morts. (Oli Scarff/AFP)
Publié le 02/10/2025 à 20h17

La première image, fixe mais pas très nette, est celle d’un homme, grand et de stature massive, chauve et barbe noire, vêtu d’un jean et d’un pull sombres debout derrière une grille. Il tient un couteau dans la main et porte, autour de la taille, des objets blancs non identifiés. Quelques minutes plus tard, une vidéo montre un homme allongé à terre, et deux policiers armés qui reculent et hurlent aux passants : «Eloignez-vous, éloignez-vous, il a une bombe !» Enfin, la dernière image diffusée dans les médias britanniques quelques heures plus tard est celle du même corps, toujours allongé sur le ventre, vers lequel se dirige un robot démineur. Un couteau gît au sol, à ses côtés. Et à ses pieds, vision incongrue, un pot de fleurs rouge renversé.

Ce jeudi 2 octobre, la communauté juive de Crumpsall, quartier du nord de Manchester en Angleterre, s’apprêtait à célébrer Yom Kippour, la journée la plus sacrée du calendrier juif, «le Grand Pardon». Une partie des fidèles était déjà rassemblée dans la synagogue Heaton Park Hebrew Congregation, située sur Middleton Road. D’autres s’étaient massés devant l’entrée. Il était 9h31 (10h31 à Paris). Soudain, une voiture a foncé dans la foule, un homme armé d’un couteau est sorti du véhicule et s’est mis à poignarder au hasard les fidèles, avant de tenter de pénétrer dans la synagogue, empêché par le public présent. A 9h38, sept minutes plus tard, l’homme, que la police a nommé dans la soirée de jeudi comme étant Jihad A