De la Pologne au Portugal, de l’Italie à l’Irlande, qu’ils soient rompus aux arcanes de Strasbourg et Bruxelles, ou complètement novices en politique : à l’approche des élections européennes, «Libé» tire le portrait d’un candidat par Etat membre de l’Union, en dehors de la France. Vingt-six pays, vingt-six personnalités, pour présenter les enjeux domestiques et les vents contraires qui soufflent sur le continent.
Que faut-il attendre d’une aspirante eurodéputée tchèque, tête de liste d’un parti officiellement étiqueté «libéral» ? Un certain appui aux politiques européennes, en particulier celles massivement soutenues au Parlement par le groupe Renew, pourrait-on répondre naïvement. Klara Dostálová, pourtant, a des priorités aux antipodes de celles du groupe qu’elle aspire à rejoindre dans l’hémicycle européen. «Nous voulons une révision du Pacte vert [la feuille de route pour parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050, ndlr]. Nous voulons modifier le pacte migratoire [le paquet législatif sur les questions d’asile et d’immigration] pour corriger tout ce que nous trouvons mauvais», a-t-elle expliqué