Depuis le choc du 24 février 2022, les leaders européens sont mus par la peur, plus que par le courage. De quelle angoisse parle-t-on ? De cette crainte sourde de rester dans les livres d’histoire comme ceux qui n’auront pas su empêcher une catastrophe d’une ampleur inédite sur le continent depuis la Seconde Guerre mondiale, la destruction par la violence de l’Etat souverain et l’annihilation des Ukrainiens en tant que nation libre et consciente. Alors même que Vladimir Poutine a, lui, décidé de renverser le sablier de l’Histoire, cramponné à son obsession millénariste de réunir les terres qu’il considère comme russes, pour s’inscrire dans les livres d’Histoire à l’instar d’une Catherine II ou d’un Staline.
Billet
La guerre en Ukraine n’est pas une guerre de territoires, c