Encore une journée de fortes chaleurs. A Zurich, ce jeudi 3 juillet, le thermomètre affiche près de 30 degrés. Il est midi et les quais de la Limmat, la rivière qui traverse la ville la plus peuplée de Suisse, sont bondés. Sur la plage Oberer Letten, longue de 400 mètres et aménagée par endroits avec parasols, douches, casiers et même terrains de beach-volley, des quidams se prélassent au soleil, pendant que d’autres profitent de la fraîcheur fluviale pour lire un roman ou déjeuner. Nombreux sont ceux qui se jettent à la rivière. L’eau est chaude, transparente. Les plus prévoyants ont entassé leurs affaires dans un sac étanche qu’ils accrochent à leur dos pour nager. Des adolescents téméraires plongent du pont Kornhaus – 10 mètres de hauteur.
«Les gens se donnent rendez-vous ici»
A Zurich, contrairement à Paris qui s’apprête ce samedi 5 juillet à enfin ouvrir la Seine aux adeptes de natation, la baignade urbaine fait partie du paysage. Une habitude très suisse : à Bâle comme à Berne, on nage aussi au cœur de la ville. Ulrich, 52 ans, vient «plusieurs fois par semaine», «dès que l’occasion se présente»