Chaque soir, la rédaction de Libé sélectionne les actualités du jour qu’il ne fallait pas rater en France et dans le reste du monde.
Gare du Nord : une bombe dormante de la Seconde Guerre mondiale enfouie sous la voie ferrée
Ce n’est pas une alerte à la bombe ni un voyageur sur les voies ou encore une grève des machinistes. Non, ce vendredi 7 mars, c’est la découverte d’une bombe remontant à la Seconde Guerre mondiale, au milieu des voies sous la commune de Saint-Denis, qui a perturbé le trafic ferroviaire à la gare du Nord à Paris. Une partie de l’autoroute A1 et du périphérique a été fermée temporairement. Une journée de chaos pour les agents et les voyageurs, alors que de telles découvertes sont assez courantes. Si les services de déminage sont davantage habitués à être missionnés du côté des plages de Normandie, de Brest ou encore dans le Grand Est, la région parisienne regorge elle aussi de bombes endormies.
Affaire Bétharram : une plainte déposée contre la congrégation
Une plainte pour «recel de crime» et «complicité de crime, de crimes sexuels et d’actes de torture par dissimulation» a, selon nos informations, été déposée ce vendredi 7 mars contre la congrégation des Pères de Bétharram. Cette dernière a longtemps dirigé l’établissement catholique béarnais visé par 152 plaintes pour agressions physiques sexuelles et viols sur mineurs. Elle a reconnu, mardi matin, sa «responsabilité» dans l’affaire.
L’hôpital public veut créer un «livret H» sur le modèle du Livret A pour financer ses équipements
Pour pallier la baisse d’investissements dans le secteur, les hôpitaux publics appellent à la création d’un nouveau livret d’épargne, symboliquement surnommé le «Livret H». Mis en avant par la Fédération hospitalière de France (FHF), auprès de France Inter vendredi 7 mars, le projet viserait à financer, grâce à l’épargne des Français, certains équipements très coûteux tels que les «gros plateaux techniques». Objectif : récolter plusieurs milliards d’euros pour permettre aux 40 % d’établissements publics n’ayant pas les moyens, d’investir et de débloquer des fonds supplémentaires.
LVMH : Bernard Squarcini condamné à quatre ans de prison dont deux avec sursis
De la prison ferme pour «le Squale». L’ancien patron du renseignement intérieur, accusé d’avoir mobilisé les moyens de l’Etat au service du géant du luxe LVMH, a été condamné à quatre ans de prison dont deux avec sursis, vendredi 7 mars. Il avait comparu en novembre, aux côtés de neuf autres prévenus, dont un préfet, un ancien magistrat, ainsi que des policiers et consultants en intelligence économique.
8 mars : un groupuscule d’extrême droite veut perturber la manifestation parisienne
Les organisatrices de la manifestation féministe parisienne qui se déroulera samedi 8 mars à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes dénoncent «l’instrumentalisation de [leur] combat par celles et ceux qui véhiculent un discours de haine», alors qu’un groupuscule d’extrême droite, le Collectif Némésis, a rendu publique son intention de se greffer au cortège.
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Accidents de chasse : attaqué en justice pour inaction, l’Etat campe dans le déni
Pour la première fois, le gouvernement devra répondre devant un tribunal sur sa responsabilité dans les accidents causés par les chasseurs. Libé s’est procuré le mémoire en défense, pour l’audience de ce vendredi, dans lequel l’Etat se dédouane en assurant que la loi actuelle suffit.
Pendant ce temps-là, en Ukraine, la guerre se poursuit avec ses bombes et ses tranchées
Tôt ce vendredi 7 mars, la Russie a déclenché une nouvelle série de frappes contre plusieurs régions ukrainiennes. «Des bombardements massifs de missiles et de drones» contre des infrastructures énergétiques et gazières selon le ministre de l’Energie à Kyiv, Guerman Galouchtchenko. Dans la région de Kharkiv, au moins cinq personnes ont été blessées. Une forme de nouvelle normalité pour l’Ukraine, visée quotidiennement depuis des mois par les bombardements de Moscou.
Le nouveau régime carcéral voulu par Gérald Darmanin à rebours de toutes les préconisations en matière de détention
Le ministre de la Justice a obtenu le vote d’un amendement à la proposition de loi pour lutter contre le narcotrafic, qui crée un régime de détention particulièrement dur. Entre isolement accru menaçant la santé des détenus, fouilles à nu humiliantes et parloirs familiaux interdits. Pour l’OIP, l’ensemble de ces mesures sont «les plus attentatoires aux droits humains et libertés fondamentales». Et la présidente du syndicat de la magistrature y voit des «traitements destructeurs pour l’individu».