La guerre en Ukraine fait craindre des déchirures en Espagne. La coalition de gauche au pouvoir est traversée par une ligne de fracture entre les socialistes, qui détiennent l’essentiel des ministères, et Podemos, la gauche radicale, détentrice de portefeuilles certes moins stratégiques (Egalité, Droits sociaux, Travail…) mais au fort pouvoir de nuisance. La formation socialiste est accusée d’être «le parti de la guerre» par Ione Belarra, ministre des Droits sociaux et secrétaire générale de Podemos, idéologiquement très proche de La France insoumise.
Le chef du gouvernement Pedro Sánchez dénonce «l’agression sauvage» de Vladimir Poutine contre l’Ukraine et s’aligne sur la plupart de ses partenaires européens dans sa volonté d’armer la résistance ukrainienne afin de résister au rouleau compresseur russe. Même si, a précisé la Moncloa – le siège du gouvernement à Madrid –, il n’est pas question pour l’instant