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Analyse

La guerre Iran-Israël, utile mais pas sans danger pour la Russie de Poutine

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Dans un contexte d’embrasement au Moyen-Orient, le président russe cherche à s’imposer en médiateur, espérant détourner l’attention de l’Ukraine et renforcer la position globale de son pays. Avec le soutien de Trump.
Le président iranien, Masoud Pezeshkian, et son homologue russe, Vladimir Poutine, le 17 janvier à Moscou. (Vyacheslav Prokofyev / Sputnik /AP)
publié le 18 juin 2025 à 5h51

A ceux qui rêveraient de le voir relégué au rang de paria, traité en criminel de guerre depuis qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour la déportation d’enfants ukrainiens, Vladimir Poutine a rappelé avec fracas, ces derniers jours, qu’il n’en était rien. Loin d’être marginalisé, le président russe démontre, dans un monde où la force tend de plus en plus à supplanter le droit international – une dérive à laquelle il a largement contribué – qu’il reste un acteur incontournable.

Fait significatif : depuis qu’Israël a lancé jeudi 12 juin des frappes dévastatrices sur l’Iran, suivies de ripostes massives de Téhéran, Poutine est le seul dirigeant à avoir