A ceux qui rêveraient de le voir relégué au rang de paria, traité en criminel de guerre depuis qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour la déportation d’enfants ukrainiens, Vladimir Poutine a rappelé avec fracas, ces derniers jours, qu’il n’en était rien. Loin d’être marginalisé, le président russe démontre, dans un monde où la force tend de plus en plus à supplanter le droit international – une dérive à laquelle il a largement contribué – qu’il reste un acteur incontournable.
Fait significatif : depuis qu’Israël a lancé jeudi 12 juin des frappes dévastatrices sur l’Iran, suivies de ripostes massives de Téhéran, Poutine est le seul dirigeant à avoir