Les jeunes Néo-Zélandais n’auront peut-être pas le dernier mot, mais ils ont déjà commencé à changer le cours de l’histoire. Lundi, la Cour suprême a en effet rendu un jugement historique en leur faveur, considérant qu’interdire le vote aux citoyens 16 et 17 ans était une discrimination qui bafouait la loi sur les droits humains en vigueur dans le pays. De ce fait, le Parlement a désormais l’obligation de s’emparer du sujet.
Sanat Singh, 18 ans aujourd’hui, est l’un des cofondateurs du collectif apolitique «Make it 16» à l’origine du combat juridique mené en faveur de l’abaissement de l’âge du droit de vote depuis 2019. Joint par Libération, il ne cache pas sa joie. «Nous avons déposé notre recours en juillet et nous avons été surpris que la Cour suprême se prononce si vite. Lorsque nous avons appris la nouvelle, nous avons eu dix minutes de célébrations, puis nous nous sommes remis au travail avec les médias.» Pour l’étudiant en effet, pas question de se reposer sur ses lauriers, la mobilisation continue car rien n’est gagné.
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Même si l’institution a renversé le verdict de la Haute Cour de justice saisie en première instance il y a deux ans, Nick Munn, professeur d’éthique et philosophie politique à l’université de Waikato, reconnaît : «Je ne crois pas que cette décision témoigne d’un activisme judiciaire. Il s’agit plutôt d’une reconnaissance, par