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Point du jour

Attaque de sites gaziers en Ukraine, 13 000 cochons tués dans un incendie à la suite de frappes russes, le retour du pétrolier de la flotte fantôme… L’actu du conflit en Ukraine ce vendredi 3 octobre

L’essentiel des informations du jour sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Des cadavres de porcs dans la région de Kharkiv, en Ukraine, le 3 octobre 2025. (Press service of the State Emergency Service of Ukraine/via Reuters)
Publié le 03/10/2025 à 17h50

La Russie a lancé sa «plus grande attaque» sur des sites gaziers en Ukraine

Ce n’est pas la première fois que la Russie pilonne les installations énergétiques ukrainiennes. La stratégie avait déjà été adoptée par le Kremlin l’hiver dernier. Mais cette nuit, la Russie a lancé sa «plus grande attaque» sur des sites de production de gaz en Ukraine depuis le début de l’invasion, le 24 février 2022, a annoncé ce vendredi l’opérateur d’Etat Naftogaz dans un communiqué. 35 missiles et 60 drones ont visé les sites du groupe dans les régions de Kharkiv (nord-est) et Poltava (centre).

Ces attaques n’ont «aucun sens militaire» a déploré le PDG du groupe, Serguiï Koretsky sur Facebook. Elles «visent uniquement à perturber la saison de chauffage et à nous priver de la possibilité de chauffer les maisons des Ukrainiens en hiver», s’est-il indigné. L’armée russe dément ces accusations et indique avoir effectué des frappes «massives avec des armes de haute précision» contre des entreprises militaro-industrielles en Ukraine.

Une frappe russe tue 13 000 cochons en Ukraine

L’attaque de drone a provoqué un incendie dans un élevage porcin du dans la région de Kharkiv, au nord-est de l’Ukraine, tuant environ 13 000 bêtes, ont indiqué vendredi les secours. Les cochons étaient répartis dans huit bâtiments au total, s’étendant sur un peu plus de 13,000 m², et toutes les étables ont été détruites par le feu, a-t-on souligné de même source. Un employé de l’exploitation a été blessé.

Le pétrolier de la flotte fantôme russe arraisonné par la France a repris la mer

Intercepté samedi par la marine française, le pétrolier de la flotte fantôme a repris la mer jeudi soir, après plusieurs jours d’enquête dans le cadre d’une «politique d’entrave» voulue par Emmanuel Macron contre ces navires permettant à Moscou de contourner les sanctions occidentales.

Une opération qui témoigne pour le président français de la volonté de Paris «d’accroître la pression sur la flotte fantôme parce que cela réduit clairement la capacité de la Russie à financer son effort de guerre» en Ukraine.