«Une entrée, une sortie», c’est ainsi que les Britanniques parlent de l’accord conclu le 10 juillet, lors de la visite à Londres d’Emmanuel Macron, et qui entre en vigueur mercredi 6 août. Et c’est le «bon principe» selon la ministre de l’Intérieur travailliste, Yvette Cooper, «parce que les personnes qui arrivent sur ces petits bateaux après avoir effectué une traversée illégale, devraient être renvoyées».
Un «principe» qui, d’après le gouvernement britannique, pourrait également nuire au business illégal des passeurs. Selon Yvette Cooper, ces derniers «exploitaient les règles maritimes françaises, empêchant les autorités d’intervenir dans les eaux françaises». Grâce à cet accord, explique-t-elle, la France va modifier sa réglementation maritime pour intercepter les bateaux et leurs passagers dans les eaux peu profondes.
Si les associations demandaient effectivement depuis six ans que des «voies légales» soient établies, seul moyen selon elles pour que les passeurs n’aient plus de raison d’être, l’accord avait déclenché une