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Depuis 1987, plus de 15 millions de jeunes européens ont profité du programme d’échange Erasmus pour partir étudier dans d’autres pays du Vieux Continent. Ils y ont découvert d’autres cultures, appris de nouvelles langues, développé une nouvelle identité et, parfois, ils ont trouvé l’amour. De cet amour est née une nouvelle génération européenne, celle des «bébés Erasmus». A deux semaines des élections européennes, Libération donne la parole à ces couples, incarnation de l’Union européenne.
Laure : «Notre rencontre est un classique d’Erasmus. On s’est connus en 2006, à Malmö, dès le mois d’intégration où les étudiants internationaux étaient accueillis à la fac pour apprendre un peu de suédois et les bases de l’intégration dans la société. Les Français et les Espagnols traînaient beaucoup ensemble. Il faut dire qu’on était ceux qui parlaient le moins bien anglais au début.»
Nacho : «Je me sentais proche des Français, peut-être à cause du côté latin. En même temps, pour un Espagnol, je me trouve un peu timide et introverti. De voir les Suédois si carré