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Depuis 1987, plus de 15 millions de jeunes européens ont profité du programme d’échange Erasmus pour partir étudier dans d’autres pays du Vieux Continent. Ils y ont découvert d’autres cultures, appris de nouvelles langues, développé une nouvelle identité et, parfois, ils ont trouvé l’amour. De cet amour est née une nouvelle génération européenne, celle des «bébés Erasmus». A deux semaines des élections européennes, Libération donne la parole à ces couples, incarnation de l’Union européenne.
Viviana : «Au collège et au lycée, j’ai fait une section bilingue français-anglais et je suis partie en Erasmus en 2003 en maîtrise de littérature anglophone, pour me barrer, sortir d’Italie, aller à l’étranger. Quand je suis arrivée à Amsterdam, j’ai pris le bus depuis l’aéroport avec mes valises, jusqu’à ce grand immeuble en périphérie de la ville. Ce n’était pas une résidence étudiante mais du logement social avec des étages réservés aux étudiants Erasmus. Il n’y avait pas de Néerlandais. Avec Laure, on était au même étage de la même résidence, dans le même couloir.»