Menu
Libération
Investiture

Le chancelier allemand Friedrich Merz, espoir très fragile des Européens

Article réservé aux abonnés
Affaibli par son initiative de mettre fin à l’austérité budgétaire, notamment en faveur de la défense, le nouveau chancelier doit être investi ce mardi 6 mai par le Bundestag dans une ambiance de défiance générale et de montée de l’extrême droite.
Le leader de la CDU et nouveau chancelier allemand Friedrich Merz (à gauche), à Berlin le 28 avril 2025. (Tobias Schwarz/AFP)
par Christophe Bourdoiseau, correspondant à Berlin
publié le 5 mai 2025 à 17h09

Il sera un grand chancelier par la taille (1,98 m). Mais saura-t-il être un grand chancelier pour l’Allemagne ? Les Allemands en doutent, si l’on en croit les sondages. Investi ce mardi 6 mai par l’Assemblée fédérale (Bundestag), plus de dix semaines après les élections anticipées du 23 février, Friedrich Merz démarre son mandat dans une ambiance de défiance générale sans précédent. Même son prédécesseur, le très impopulaire Olaf Scholz, avait pu profiter d’une période de grâce.

Deux tiers des sondés estiment qu’il ne sera «pas à la hauteur», que Merz a «trompé les électeurs» sur la politique migratoire et sur