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Urbi et orbi

Succession de François : le conclave qui élira le prochain pape s’ouvrira le 7 mai

Pape Léon XIVdossier
La chapelle Sixtine a été fermée dès ce lundi 28 avril, en prévision de la réunion des 135 cardinaux appelés à désigner le successeur de François.
Des cardinaux dans la Chapelle Sixtine lors du conclave le 12 mars 2013. (AFP)
publié le 28 avril 2025 à 13h50

Fumée blanche, fumée noire ? Ce sera à partir du mercredi 7 mai que les cardinaux réunis en conclave se réuniront pour désigner le nouveau pape, après la mort de François le 21 avril, a annoncé l’agence de presse italienne Ansa ce lundi.

La chapelle Sixtine, qui accueillera l’événement, est désormais fermée, ont également indiqué lundi les musées du Vatican. «Veuillez noter que la chapelle sera fermée au public à partir du lundi 28 avril 2025 pour les besoins du conclave», indique le site, visité chaque année par des millions de personnes.

Durant le conclave, qui se déroule selon un cérémonial élaboré au cours des siècles, les 135 cardinaux appelés à voter (âgés de moins de 80 ans) se réuniront là pour choisir dans le plus grand secret un successeur à François. Le scrutin peut durer plusieurs jours. Le nom du chef de plus de 1,4 milliard de catholiques sera ensuite annoncé «urbi et orbi» à l’issue du conclave.

«Pas de clones»

Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Eglise dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un élément décisif, plus que sa nationalité. Le cardinal italien Pietro Parolin, ex-numéro 2 de François, figure parmi les favoris des bookmakers britanniques, tout comme le Philippin Luis Antonio Tagle, archevêque métropolitain émérite de Manille. Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.

Lui-même était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public qui lui-même contrastait avec le charismatique, sportif et immensément populaire pape polonais Jean Paul II. Le jésuite argentin a nommé 80 % des cardinaux appelés à élire son successeur, mais rien n’est joué d’avance pour le cardinal Hollerich : «Le pape n’a pas nommé des clones. Ils ont des positions sur certains points très différentes.»