Menu
Libération
Royaume-Uni

Le frère de l’auteur de l’attentat de Manchester aurait poignardé trois agents pénitentiaires, la police britannique saisie

Attentat de Manchesterdossier
Selon le syndicat des agents pénitentiaires britanniques, l’assaillant est Hashem Abedi, condamné à la prison à perpétuité pour avoir aidé son frère kamikaze, Salman, à préparer l’attentat-suicide de 2017 en marge d’un concert d’Ariana Grande.
Vue aérienne de la prison de Frankland, située dans le nord-est de l'Angleterre. (David Goddard/Getty Images)
publié le 13 avril 2025 à 16h15

L’unité antiterroriste de la police du nord-est de l’Angleterre a annoncé samedi avoir été saisie de l’enquête sur l’agression de trois agents pénitentiaires commise par le frère de l’auteur de l’attentat-suicide de Manchester de 2017. Trois agents de la prison de Frankland, deux hommes et une femme, ont été attaqués avec de l’huile de cuisine chaude puis poignardés avec des armes artisanales. Ils ont immédiatement été transportés à l’hôpital, dont deux dans un état grave. Leurs vies ne sont plus en danger mais ils restent toujours hospitalisés ce dimanche 13 avril, précise un dernier communiqué du syndicat britannique des gardiens de prison POA.

Selon le syndicat des agents pénitentiaires britanniques, l’assaillant en question est Hashem Abedi, condamné à la prison à perpétuité pour avoir aidé son frère kamikaze, Salman, à préparer l’attentat à la bombe qui avait fait 22 morts et des centaines de blessés à la sortie d’un concert de la chanteuse Ariana Grande, en mai 2017, au Manchester Arena. L’attaque avait été revendiquée par l’Etat islamique.

Au moment de l’attaque, Hashem Abedi se trouvait à des milliers de kilomètres de Manchester, en Libye, son pays d’origine. Il y était parti un mois avant l’attentat. Il avait finalement été arrêté le 17 juillet 2019 à son arrivée à Londres, après avoir été extradé par la Libye.

L’unité antiterroriste de la police du nord-est de l’Angleterre a déclaré être en charge de cette affaire «compte tenu de la nature de l’incident», sans plus de commentaires. La ministre de la Justice Shabana Mahmood s’est, elle, dite «consternée» par l’attaque de Frankland, indiquant sur X qu’elle réclamerait «la sanction la plus sévère possible» à l’encontre de l’assaillant.