Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est arrivé ce lundi 21 juillet à Kyiv pour une visite de deux jours. L’objectif est d’apporter son soutien à l’Ukraine dans sa lutte contre l’invasion russe, enclenchée en février 2022. Jean-Noël Barrot doit rencontrer son homologue, Andriï Sybiga, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ainsi que la nouvelle Première ministre, Ioulia Svyrydenko.
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«Au lendemain des sanctions d’ampleur inédite venant d’être adoptées par la France et l’Union européenne contre le régime russe, le ministre réalisera un point d’étape sur le soutien apporté par la France à l’Ukraine», a expliqué le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. Vendredi 18 juillet, l’Union européenne a adopté un nouveau paquet de sanctions d’ampleur contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine, abaissant notamment le plafond du prix du pétrole russe exporté vers des pays tiers à un niveau 15 % inférieur à la valeur du marché.
Riposte
Jean-Noël Barrot est arrivé peu après la levée des alertes aériennes à Kyiv, où une nouvelle nuit d’attaques russes a fait au moins un mort et deux blessés. Selon l’armée de l’air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles russes ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions d’Ivano-Frankivsk (Ouest), de Kharkiv (Nord-Est) et autour de la capitale, ont rapporté les autorités locales.
Proposition de nouveaux pourparlers
Ces frappes mortelles interviennent deux jours après la proposition de Volodymyr Zelensky d’organiser cette semaine de nouveaux pourparlers avec Moscou, après l’échec de deux cycles de négociations à Istanbul au printemps. Ce lundi midi, le Kremlin s’est également dit favorable à «la tenue d’un troisième cycle» de négociations, a fait savoir le porte-parole de la présidence russe.
Alors que des frappes sont régulièrement menées par les forces armées russes contre les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, menaçant sa sécurité et celle du continent européen, Jean-Noël Barrot se rendra ce lundi 21 juillet à la centrale nucléaire de Tchernobyl. La France a contribué à la réparation d’une structure de confinement radiologique de la centrale, endommagée par un drone russe en février, attaque qui n’a pas entraîné de rejet de radioactivité.
Mise à jour à 13 h 10 avec la déclaration du Kremlin sur un troisième cycle de négociations.