La pression s’accentue à l’Ouest. Après le bombardement dimanche de la base militaire de Yavoriv, à moins de 20 kilomètres de la frontière polonaise, deux missiles se sont abattus ce lundi sur une tour de télévision près de Rivne, plus au nord. Il y aurait au moins neuf morts et neuf blessés selon Vitali Kobal, le responsable de l’administration locale. Une menace à peine voilée envoyée aux alliés occidentaux de l’Ukraine. «On assiste à une bataille de harcèlement des voies d’approvisionnement depuis les pays de l’Otan», analyse l’historien militaire Michel Goya sur Twitter.
Dans le même temps, Moscou et Kyiv (Kiev) ont entamé ce lundi une quatrième session de négociations qui devrait se poursuivre mardi. Sur le terrain, les lignes bougent peu. Les troupes russes au sol continuent de se réorganiser face à la résistance ukrainienne tandis que les bombes ne cessent de pleuvoir. L’armée russe «n’exclut pas la possibilité de prendre le contrôle total des grandes villes qui sont déjà encerclées»,