Le prochain chancelier allemand sera Friedrich Merz. Mais la photo de la victoire électorale n’était pas aussi bonne que les conservateurs l’espéraient. Avec moins de 30 %, le score est très décevant. Au siège de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), les applaudissements étaient mesurés à l’annonce des résultats. Friedrich Merz n’a fait qu’une courte apparition en concluant : «Demain, le travail commence.» Fin janvier, il avait lui-même déclaré que le potentiel score de la CDU était de 35 %. Son secrétaire général, Carsten Linnemann, estimait il y a une semaine qu’un chancelier «fort» avait besoin de «bien plus de 30 % des voix».
Son pari de durcir le ton sur la politique migratoire a donc échoué. En brisant le «cordon sanitaire» à l’assemblée, le 29 janvier, lors du vote d’une motion commune sur l’immigration, Friedrich Merz espérait récupérer quelques voix