Comme en 2019, lors des législatives en Espagne, la solution au blocage pourrait venir des partis régionalistes. Au lendemain du scrutin, ni le bloc de droite composé du Parti populaire (PP) et de Vox (extrême droite) ni le bloc de gauche composé du Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre, Pedro Sánchez, et du mouvement Sumar (gauche radicale) ne dispose à lui seul d’une majorité. Voilà les élus autonomistes et indépendantistes, notamment les quatorze Catalans et les onze Basques, en position de faiseurs de roi : sans eux, le chef de file du PP, Alberto Núñez Feijóo, et l’actuel chef de l’exécutif sont tous deux incapables de former un gouvernement.
A lire aussi
Les conservateurs devraient pouvoir compter sur le soutien du seul député de l’Union du peuple navarrais (UPN), un parti dont ils sont proches politiquement et idéologiquement. Mais c’est à peu près tout : pour la quasi-totalité des régionalistes, une alliance avec Vox, qui propose dans son programme de mettre fin au modèle des «autonomies» et d’interdire les partis indépendantistes, est inconcevable. «Certains des mouv