Le moins que l’on puisse dire, c’est que Pedro Sánchez est joueur. Lorsqu’il a convoqué les élections législatives anticipées qui se sont déroulées ce dimanche 23 juillet, il venait de subir un lourd revers électoral. C’était fin mai, la droite reprend alors la tête de la plupart des grandes villes et des régions espagnoles, parfois aidée par l’extrême droite. C’est un coup dur pour la gauche au pouvoir. Mais plutôt que de poser le jeu, le Premier ministre socialiste prend le taureau par les cornes, avance le scrutin national de décembre à juillet, et ça a payé.
Ce dimanche, c’est bien le Parti populaire (PP, droite conservatrice) d’Alberto Nuñez Feijóo qui l’a emporté avec 136 sièges au Congrès des députés. M