Il est depuis des années l’une des bêtes noires de l’extrême droite en Italie. Poursuivi par Giorgia Meloni, l’écrivain Roberto Saviano a été condamné à 1 000 euros d’amende avec sursis en octobre 2023 pour diffamation. A la suite d’un nouveau naufrage de migrants en Méditerranée en 2020 et du décès d’un nourrisson de six mois, l’auteur de Gomorra avait traité de «salauds» la cheffe de Fratelli d’Italia et le responsable de la Lega, Matteo Salvini. L’une comme l’autre favorables à l’instauration d’un blocus naval contre «l’invasion migratoire», ils ont accusé les humanitaires d’organiser des «taxis de la mer» et d’être complices des trafiquants d’êtres humains. Pour Libération, Roberto Saviano réagit aux résultats du premier tour des législatives en France.
Vous avez déclaré ces dernières années que le «présent de l’Italie sera l’avenir de la France», avec une extrême droite forte dans les instances du pouvoir. Au lendemain du premier tour de ces élections législatives en France, sommes-nous désormais, en France, dans ce présen