Devant les mairies roumaines, les panneaux de contreplaqué dressés pour accueillir les affiches électorales à quelques jours de la présidentielle semblent tous un peu clairsemés. Autour des photos des quelques favoris scotchées bien droites figure toujours un vide, une ombre. Celle du grand absent dont le nom est sur toutes les lèvres. Pour de nombreux Roumains, leur pays devrait déjà avoir un président et il devrait s‘appeler Calin Georgescu.
Lors du premier tour de l’élection présidentielle en novembre, cet inconnu au discours ultranationaliste, eurosceptique et pro russe était arrivé en tête avec 23 %. A la surprise générale et sur fond de