Donald Trump a promis de «régler le conflit [en Ukraine] en vingt-quatre heures» lors de sa campagne électorale, mais sans dire comment. Alors que le président élu, qui n’a jamais caché son admiration pour Vladimir Poutine, prendra ses fonctions dans un mois exactement, les Européens se mettent en ordre de bataille pour faire face à tous les scénarios possibles. A la différence de 2016, où l’élection de Trump avait pris les Vingt-Sept par surprise, cette fois ils savent que tout est possible, d’un abandon brutal de l’Ukraine, qu’ils veulent à tout prix éviter, à un cessez-le-feu négocié au-dessus de leurs têtes. «On n’est pas là, les bras ballants en attendant qu’il arrive : on négocie dans tous les sens sur des sujets très complexes, et on n’est pas en retard», assure un diplomate européen de haut rang.
Vu du «Washington Post»
Mercredi soir, à Bruxelles, le secrétaire général de l’Otan, le Néerlandais Mark Rutte, a invité dans sa résidence privée les présidents des institutions communautaires, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Pologne, l’Italie, les Pays-Bas, le Danemark, le Royaume-Uni ainsi que Volodymyr Zelensky, le président ukrainien à l’origine de cette réun