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Guerre

L’Ukraine à la peine attend l’aide américaine

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Alors que la situation sur le front se dégrade, Kyiv a besoin d’encore plus d’aide occidentale pour tenir tête à Moscou et gagner la guerre. En visite surprise dans la capitale ukrainienne ce lundi 29 avril, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, n’a pas manqué de le rappeler.
Volodymyr Zelensky et Jen Stoltenberg à Kyiv, le 29 avril. (Ukrainian Presidential Press Service/AFP)
publié le 29 avril 2024 à 17h09

«La situation sur le front s’est aggravée.» Ce sont les mots du commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandr Syrsky. «En essayant de prendre l’initiative stratégique et de percer la ligne de front, l’ennemi a concentré ses principaux efforts dans plusieurs directions, créant un avantage significatif en termes de forces et de moyens. Il attaque activement sur toute la ligne de front et remporte des succès tactiques dans certaines directions», a-t-il écrit sur Telegram dimanche.

Mois de tergiversations

L’avancée de l’armée russe, qui grignote l’Est ukrainien, semble s’être accélérée ces derniers jours, et notamment autour de la ville d’Avdiivka, tombée en février. Redoublant d’efforts depuis le vote le 20 avril au Congrès américain d’une nouvelle aide pour l’Ukraine. Après Novobakhmutivka ce week-end, Moscou a revendiqué lundi la prise d’un autre village, Semenivka, et une percée vers Otcheretyné, où de violents combats ont eu lieu. Les Ukrainiens, eux, disent avoir repoussé 55 attaques dans la région. Et selon le Institute for the Study of War, l’armée russe n’avance pas si vite que cela. «Les récentes avancées russes au nord-ouest d’Avdiivka ont forcé les forces ukrainiennes à se retirer d’autres positions tactiques limitées sur le front à l’ouest d’Avdiivka,