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Immigration

Méditerranée : 54 migrants bloqués sur une plateforme pétrolière secourus

Ces migrants, dont de jeunes enfants, se trouvaient ce dimanche 8 juin sur cette plateforme pétrolière depuis trois jours, à la suite du naufrage de leur canot pneumatique parti de Libye.
L'Astral, le navire exploité par l'ONG Open Arms, sur lequel les migrants ont été transférés depuis la plateforme pétrolière. (Pau Barrena/AFP)
publié le 8 juin 2025 à 19h30

Cinquante-quatre migrants, dont de jeunes enfants et une femme qui venait d’accoucher, bloqués sur une plateforme pétrolière abandonnée en Méditerranée ont été secourus dans la nuit de samedi à dimanche 8 juin, a annoncé l’ONG espagnole Open Arms. Ils ont été transférés à bord de l’Astral, un navire exploité par cette organisation non gouvernementale, qui se dirigeait dimanche vers l’île de Lampedusa, dans l’extrême sud de l’Italie.

Ces personnes se trouvaient sur cette plateforme pétrolière depuis trois jours, à la suite du naufrage de leur canot pneumatique parti mardi de Libye, a expliqué Open Arms dans un communiqué. Vendredi, l’une des femmes a donné naissance à un garçon, tandis qu’une autre avait accouché quelques jours auparavant. Deux autres jeunes enfants font partie de ce groupe, a précisé l’ONG.

Bateaux surchargés

Celle-ci a annoncé que l’Astral avait plus tard retrouvé 109 autres migrants, dont quatre étaient à l’eau. Ils avaient également pris la mer en Libye et il y avait dix enfants parmi eux. Open Arms a dit leur avoir fourni des gilets de sauvetage et qu’ils avaient ensuite été secourus par un autre bateau, le Louise-Michel, parrainé par l’artiste Banksy. Cet ancien navire de la marine française les emmenait dimanche vers un port sûr en Sicile, selon l’ONG.

Il n’est pas rare que des personnes traversant la Méditerranée sur des bateaux surchargés cherchent refuge sur des plateformes pétrolières. Au 1er juin, quelque 23 000 migrants avaient atteint l’Italie par la mer depuis le début de l’année, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).