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Résistance

Menacé de destitution, le chef de l’opposition turque mobilise ses troupes

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Le procès visant à destituer Özgür Özel, à la tête du principal parti d’opposition, doit avoir lieu ce vendredi 24 octobre à Ankara. Face à la répression judiciaire, qui a déjà coûté la prison à une vingtaine de maires, la contestation ne faiblit pas.

Özgür Özel, chef de l'opposition turque à Istanbul, le 24 septembre 2025. (Dilara Senkaya/Reuters)
ParKillian Cogan
correspondant à Istanbul
Publié le 24/10/2025 à 5h28

En cette soirée de mercredi 22 octobre, plusieurs milliers de personnes sont rassemblées sur la place principale d’Arnavutköy, un arrondissement de l’ouest d’Istanbul, à l’appel du Parti républicain du peuple (CHP). Chaque semaine, dans un quartier différent de la mégapole turque, la principale force d’opposition au président Erdogan tient meeting depuis l’arrestation du maire Ekrem Imamoglu, le 19 mars.

Si l’objectif est de dénoncer les assauts répétés du régime contre la démocratie, il y règne une atmosphère festive. «Il n’y a pas de salut dans la division, c’est soit tous ensemble, soit aucun d’entre nous !» scande la foule sur une musique rock. «Tayyip [Erdogan] démission ! Ekrem [Imamoglu] président !» lance-t-elle encore, alors que le