Dans les jours suivant son élection, en juillet dernier, le nouveau gouvernement britannique commandait un rapport sur l’envoi d’armes en Israël. Hier, le ministre des Affaires étrangères, David Lammy, réagissait à ses conclusions : pour certaines exportations, «il existe un risque clair qu’elles puissent être utilisées pour commettre ou faciliter une violation grave du droit international humanitaire», a-t-il constaté devant la Chambre des Communes, ajoutant qu’une trentaine de licences d’export seraient suspendues. Il ne s’agit ni d’un embargo, ni d’une interdiction totale, a insisté le ministre, qui s’était déjà exprimé contre ce genre de mesures, soulignant qu’Israël était «entouré de personnes souhaitant sa destruction».
Pour Israël, le Royaume-Uni est un allié de poids, mais qui ne représente guère que 1 % du total de ses importations militaires, contre 69 % pour les Etats-Unis. Le total des exportations britanniques depuis 2008 se chiffre à 574 millions de livres, selon le grou