Un bateau transportant des migrants a fait naufrage lundi 27 octobre au large de l’île de Lesbos, en mer Egée. Les autorités grecques ont annoncé avoir retrouvé les corps de 4 hommes et avoir secouru 7 personnes. En outre, 24 naufragés ont été retrouvés dans une région montagneuse à proximité de Mytilène, la capitale de l’île. Mais selon certaines sources, l’embarcation transportait environ 40 hommes originaires du Soudan. Malgré le dispositif déployé – un vaisseau des garde-côtes grec, un hélicoptère grec et un autre de Frontex –, les autres corps n’ont pas encore été retrouvés.
C’est de la côte turque voisine qu’était partie, à minuit, l’embarcation qui a chaviré au large de Lesbos vers 3 heures du matin lundi. Des vents forts du sud de 40 à 60 km/h soufflaient dans la région. La même nuit, mais à quelques miles nautiques, à Pasas dans les îles Inoússes, 32 migrants (10 hommes, 7 femmes, 15 enfants) ont été secourus par la garde côtière grecque qui a transporté ces survivants au port de Chios, où ils ont été enregistrés et identifiés.
Ces chiffres s’ajoutent à une longue série d’annonces des garde-côtes grecs mêlant sauvetages et naufrages. 12 d’entre elles concernent des tentatives d’arrivées en Grèce en octobre, soit depuis les côtes turques, sur les îles de l’Egée, soit depuis les côtes libyennes, vers la Crète ou l’île de Gavdos. Le naufrage de lundi à Lesbos est le troisième dans les eaux grecques depuis le début du mois d’octobre.
Traversées mortelles
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