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Depuis 1987, plus de 15 millions de jeunes européens ont profité du programme d’échange Erasmus pour partir étudier dans d’autres pays du Vieux Continent. Ils y ont découvert d’autres cultures, appris de nouvelles langues, développé une nouvelle identité et, parfois, ils ont trouvé l’amour. De cet amour est née une nouvelle génération européenne, celle des «bébés Erasmus». A deux semaines des élections européennes, Libération donne la parole à ces couples, incarnation de l’Union européenne.
«J’avais 22 ans quand je suis partie, à la rentrée 2004, étudier l’histoire en master à l’université d’Aarhus, la deuxième ville du Danemark, grâce à Erasmus. Une super ville universitaire, avec un accueil de grande qualité pour les étudiants étrangers et des cours en anglais. Ça m’a ouvert sur plein de choses, notamment les gender studies, discipline qui n’existait pas dans mon université lilloise. La Scandinavie était bien en avance… Cette expérience a été un énorme coup de cœur et une bouffée d’oxygène, à la fois sur la vie au Danemark et sur la manière d’y être étud