«Quoi qu’il arrive, c’est déjà un succès !» Drapé dans un keffieh et brandissant le drapeau palestinien, Ruben s’est campé face au théâtre Calderon, dans le centre-ville de Valladolid, au nord-ouest de Madrid. Jeudi 11 septembre, c’est l’un des points névralgiques du mouvement s’opposant à la participation de l’équipe Israel Premier-Tech à la Vuelta, le Tour d’Espagne cycliste. Accompagné d’une trentaine d’autres militants de la plateforme «Solidarité avec la Palestine» qui attendent le passage des premiers coureurs, Ruben précise sa pensée. Le succès dont il parle, c’est la course du jour qui a été raccourcie. «Ce contre-la-montre urbain devait être long de 27 kilomètres. Par peur de nous, les organisateurs l’ont réduit à plus de la moitié. En clair, ils ont dû tenir compte de notre colère et en assumer l’impact sportif. C’est une bonne manière d’être entendu», se félicite le militant.
En cette fin de Tour d’Espagne, c’est devenu une habitude. Depuis l’étape de Bilbao, la pression des mouvements propalestiniens a conduit l’organisation à écour