Ce mardi 3 septembre, l’inlassable défenseur des baleines et fondateur de l’ONG Sea Shepherd, Paul Watson, en prison à Nuuk au Groenland depuis le 21 juillet, a été entendu sur le fond du dossier par la justice groenlandaise. Cette «audition très importante», selon deux de ses avocats, a porté sur les faits qui lui sont reprochés par le Japon dans le cadre du mandat d’arrêt international ayant conduit à son incarcération. A ce jour, nul ne sait quand Copenhague tranchera sur la demande d’extradition formulée par Tokyo.
«Le ministre danois de la Justice a demandé un rapport sur l’affaire aux services d’enquête danois comme groenlandais», expose Me François Zimeray, l’un des avocats de Paul Watson. Ce fin connaisseur du Danemark, pays dans lequel il fut ambassadeur de France avant de revêtir à Paris la robe d’avocat, rappelle que la décision d’extrader ou non l’activiste incombe dans le royaume au pouvoir politique, même si elle peut faire l’objet d’un appel en justice. «Tout se passe comme si les autorités danoises dé