Aux Pays-Bas, la constitution d’un gouvernement est toujours une affaire de patience et de compromis. Quand Geert Wilders a remporté les élections parlementaires en novembre à la tête du PVV, son parti d’extrême droite anti-islam, il est très vite devenu évident que la formation d’une coalition allait s’avérer encore plus complexe qu’à l’accoutumée. Qui allait accepter de gouverner avec un parti qui prône l’interdiction du Coran, le rejet de tous les demandeurs d’asile et un référendum sur la sortie de l’Union européenne ?
Le Mouvement agriculteurs-citoyens (BBB, populiste), le Nouveau contrat social (NSC, droite «anti-système») et le VVD (parti conservateur-libéral qui a longtem