Fin du suspense. Geert Wilders vient d’annoncer ce mercredi 13 mars qu’il n’enfilera finalement pas la casquette de Premier ministre. Le dirigeant d’extrême droite islamophobe n’a pas pu former de coalition gouvernementale, faute de soutien des autres partis politiques. «Je ne peux devenir Premier ministre que si TOUS les partis de la coalition me soutiennent. Ce n’était pas le cas», a-t-il déclaré sur X. «L’amour pour mon pays et mes électeurs est grand et plus important que ma propre position», a-t-il ajouté, alors qu’il avait régulièrement exprimé son souhait de diriger le pays.
Le leader du Parti de la liberté (PVV) avait stupéfié les Pays-Bas et le reste de l’Europe en obtenant une large victoire aux législatives en novembre. Il avait d‘abord tenté de se doter d’une majorité gouvernementale avec le parti libéral VVD, le parti agricole BBB et le parti centriste Nouveau contrat social (NSC). Mais les tractations ont fini dans une impasse le mois dernier.
Portrait
«Je voudrais un cabinet de droite. Moins d’asile et d’immigration. Les Néerlandais en premier», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «L’amour pour mon pays et mes électeurs est grand et plus important que ma propre position.»
Mardi, le superviseur des négociations avait pourtant affirmé que les partis étaient prêts à franchir une «prochaine étape» dans la formation d’un gouvernement à l’issue de deux journées de «bonnes» et «intenses» discussions, avait déclaré mardi le superviseur des négociations, qui doit remettre un rapport-clé jeudi.