Le 18 août, l’Europe a débarqué en force à Washington pour soutenir Volodymyr Zelensky lors de sa rencontre avec le président Trump, deux jours après le sommet de l’Alaska. Autour de la longue table de la Maison Blanche, tous les dirigeants européens qui comptent étaient là, du Premier ministre britannique au chancelier allemand, en passant par la présidente de la Commission. Tous sauf un : la Pologne, pourtant acteur clé sur le flanc est de l’Otan et allié de premier plan de l’Ukraine, n’avait pas de représentant.
La raison de cette absence tient principalement à la concurrence entre le Premier ministre libéral, Donald Tusk, et le président nationaliste conservateur, Karol Nawrocki, él