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Embrouillamini

Pologne : entre le Premier ministre, Donald Tusk, et le président, Karol Nawrocki, le grand écart diplomatique

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Alors que l’arrivée du libéral à la tête du gouvernement avait replacé le pays sur le devant de la scène européenne, l’élection du nationaliste à la présidence ébranle la politique étrangère. Celui-ci doit se rendre à Washington mercredi 3 septembre.

Le président, Karol Nawrocki, et le Premier ministre, Donald Tusk, le 1er septembre lors d'une commémoration de la Seconde Guerre mondiale à Gdansk. (Lukasz Glowala/Reuters)
ParNelly Didelot
Journaliste - International
Publié le 02/09/2025 à 17h14

Le 18 août, l’Europe a débarqué en force à Washington pour soutenir Volodymyr Zelensky lors de sa rencontre avec le président Trump, deux jours après le sommet de l’Alaska. Autour de la longue table de la Maison Blanche, tous les dirigeants européens qui comptent étaient là, du Premier ministre britannique au chancelier allemand, en passant par la présidente de la Commission. Tous sauf un : la Pologne, pourtant acteur clé sur le flanc est de l’Otan et allié de premier plan de l’Ukraine, n’avait pas de représentant.

La raison de cette absence tient principalement à la concurrence entre le Premier ministre libéral, Donald Tusk, et le président nationaliste conservateur, Karol Nawrocki, él