En arrivant au sommet des Brics à Kazan, en Russie, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a été accueilli par des poignées de main et des femmes en costume traditionnel qui lui ont offert des pâtisseries non moins traditionnelles. Ces images folkloriques, part imposée du jeu diplomatique mais toujours lestées d’une certaine dose de ridicule, ont été accueillies avec colère et stupéfaction par les Ukrainiens. «En agissant comme un simple instrument pour légitimer un criminel de guerre recherché [Poutine, ndlr], les Nations unies tombent à un niveau historiquement bas», s’est étouffé le Kyiv Post, aux yeux duquel la visite de Guterres va être utilisée comme «un outil de propagande» par le Kremlin.
«C’est un mauvais choix qui ne fera pas avancer la cause de la paix. Il ne fait qu’abîmer la réputation de l’ONU», a regretté le ministère des Affaires étrangères à Kyiv, en soulignant que Guterres avait choisi d’ignorer en juin l’invitation à participer au sommet pour la paix organisé par l’Ukraine.
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