Ce week-end, en Angleterre, des feux d’artifice ont retenti un peu partout pour la «Nuit de Guy Fawkes». Comme tous les ans, les Anglais ont célébré l’échec de la Conspiration des poudres en brûlant des pantins à l’effigie du traître sur des feux de joie. «Souviens-toi, souviens-toi du 5 novembre», prévient le poème qu’apprennent les enfants. Sorte de Prométhée catholique, Fawkes est réexécuté chaque automne pour avoir tenté de faire exploser le Parlement, en 1605.
Les derniers pétards étaient à peine éteints, mardi 7 novembre au matin, que les gardes patrouillaient à nouveau dans les sous-sols de Westminster à la recherche d’infidèles. Une nouvelle conspiration ? Des activistes du mouvement écologiste Just Stop Oil en infiltration ? Le fantôme d’Elizabeth II ? Non, simplement une autre tradition toute aussi britannique : les préparatifs de l’ouverture royale du Parlement.
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C’est un des rares moments où la monarchie trempe un orteil dans la politique sous l’œil des caméras. A des lieues des conversations ultraprivées entre souverain et Premier ministre, le discours du roi au Parlement est u