La question courait à Bruxelles depuis plusieurs mois déjà. Qu’allait faire Charles Michel à l’issue de son second mandat de président du Conseil européen, alors que les textes l’empêchent d’en briguer un troisième ? Le Belge de 48 ans a donné sa réponse ce week-end dans une interview pour le Soir et la Libre Belgique : il sera candidat au Parlement européen, comme tête de liste du Mouvement réformateur, son parti d’origine, libéral et francophone.
«Cela veut donc dire que j’exerce ma fonction de président du Conseil européen jusqu’à ma prestation de serment comme eurodéputé, qui aura lieu le 16 juillet», a-t-il expliqué. La décision lui a valu une volée de critiques immédiates, notamment pour une question de timing. Le mandat de Charles Michel était supposé s’achever en novembre, comme celui de la présidente de Commission européenne, Ursula von der Leyen. En indiquant d’ores et déjà qu’il n’ira pas au-delà de juillet, il met les dirigeants européens sous pre