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Cohabitation

Présidentielle en Pologne : les libéraux veulent la peau du droit de veto

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Confrontés à une cohabitation avec le président Andrzej Duda depuis leur arrivée au pouvoir, le camp de Donald Tusk mise sur le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, pour renverser l’équilibre institutionnel lors du premier tour de l’élection, dimanche 18 mai.
Le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, candidat libéral à l'élection présidentielle en Pologne, le 9 mai 2025. (Czarek Sokolowski/AP)
publié le 15 mai 2025 à 17h32

Plus qu’une opposition de style ou de programme, l’élection présidentielle polonaise, dont le premier tour se joue ce week-end, est une course au droit de veto. Depuis un an et demi, la profonde division politique de la Pologne se reflète dans ses institutions. Le gouvernement est une coalition de centre-droit, plutôt libérale, mais la présidence est aux mains d’Andrzej Duda, proche des nationalistes conservateurs de Droit et justice (PiS).

Dans le système politique polonais, le président a un rôle secondaire mais détient une arme particulièrement puissante en cas de cohabitation : le droit de veto. Andrzej Duda en a fait un usage fréquent depuis l’entrée en fonction du gou